« Olivier Giroud, un parrain d’exception »
Olivier Giroud a eu la gentillesse d’accepter d’être le parrain de FOOTISERE. Nous lui en sommes très reconnaissants et nous sommes fiers et honorés. À cette occasion nous lui avons demandé de retracer sa période « iséroise »; en effet sa notoriété internationale fait que tous les médias spécialisés informent les lecteurs et les internautes de son actualité. Nous avons souhaité plongé dans son passé isérois.
Olivier, à quand remontent tes débuts footballistiques ?
« Récemment j’ai retrouvé une photo où l’on me voit le biberon à la main et le ballon au pied, gauche bien sûr. En fait J’ai commencé le football à Froges en débutant avec Bibi Cérantola et Michel Perez, puis ce furent les années poussins et benjamins avec Hakim Boulacel. Par la suite en 13 ans avec les copains Alexis Lafon, William Baga, Christophe Lautier, les frères Almodovar. On se retrouvait en sélection et on a remporté la Coupe Inter district. Puis la coupe nationale avec la sélection Rhône-Alpes et Jean-Yves Ogier. »
As-tu des souvenirs marquants de cette période ?
« Mon frère aîné, Romain a toujours été mon héros, il a 9 ans de plus que moi, je me souviens de ses premières sélections, de son passage à Auxerre puis à Rennes. Il y a aussi des souvenirs qui restent gravés comme cette finale de la Coupe de l’Isère et notre entraineur Dominique Jarousse avait fait floquer les maillots avec nos noms, ce sont des moments inoubliables. Puis suite à une détection au GF38, j’ai été retenu et ça a été le début de l’aventure en 13 ans puis en 15 ans. Du collège Belledonne au stade Bachelard, les déplacements en voiture avec les parents, il fallait une sacrée organisation ! Daniel Chichilianne puis Christophe Galvain furent mes coachs en 15 ans puis en 18ans. Puis le centre de formation avec Bernard Blaquard et un GF38 qui végétait en L2, avec de nombreux changements d’entraîneurs. 2006 je signe mon 1er contrat pro. Manque de temps de jeu, j’ai demandé à être prêté à Istres où j’ai fait une bonne saison (14 buts), mais pendant ce temps le GF38 accédait à la Ligue 1. De retour de prêt et avec un recrutement important, j’ai compris que je n’entrais pas dans les plans de l’entraîneur Bazdarevic. J’ai donc demandé à partir et ce fut pour Tours en L2. Un bon choix car je terminais meilleur buteur de Ligue 2 avec 21 buts et j’étais élu meilleur joueur du championnat 2009-2010. »
2010 : le début du très haut niveau ?
« Avec ma signature à Montpellier, ça a été le bon choix malgré des demandes de l’étranger et en 2012 c’est le titre de champion de France et de meilleur buteur. »
2012 : Arsenal et le football britannique qui te correspond ?
« Tout à fait, mon gabarit, ma présence en attaque, mon jeu aérien entraient dans les plans d’Arsène Wenger, mais la concurrence en pointe ces derniers temps est devenue très problématique, je suis parti avec un petit goût d’inachevé, après 5 ans et demi, celui de ne pas avoir été champion avec Arsenal ».
2018 : Chelsea, un autre défi ?
« Oui avec un entraineur différent, Antonio Conte est très porté sur la tactique et la rigueur, il utilise beaucoup la vidéo, un nouveau chalenge en perspective ».
L’actualité, ton proche avenir ?
« Bien sûr la Coupe du Monde, notre groupe a tout pour faire un truc. Mais avant il y a d’autres préoccupations : le match retour au Barça en Champions League, le match nul chez nous, nous reste un peu en travers (2 tirs sur les poteaux) et nous pouvons causer la surprise au retour ! Etre européen aussi est l’un de nos objectifs de fin de saison, la lutte va être serrée avec MU, Liverpool et Tottenham. Et aussi la FA Cup, très importante en Grande Bretagne, nous irons jouer prochainement à Leicester en 1/4 de finales. »
Un petit mot pour les internautes de footisere ?
« Déjà un bon anniversaire, félicitations pour votre nouveau site et c’est un plaisir de pouvoir suivre de Londres, tout ce qui se passe sur le bassin Grenoblois et sur tout le département. Je tiens à passer le bonjour à tous ceux que j’ai côtoyés durant toutes ces années, je n’oublie personne. »
