Il a repris l’équipe fanion du GF38 lorsque le club était tombé au plus bas, en CFA2, au plus profond des oubliettes.
Les galères il les a connus … et si Grenoble en est là aujourd’hui c’est aussi un petit peu grâce à lui, il ne faut pas l’oublier.
On a pris des nouvelles d’Olivier Saragaglia qui fait aujourd’hui les beaux jours de Châteauroux en Ligue 2 où il est actuellement l’adjoint de Jean-Luc Vasseur.
Olivier Saragaglia, tout d’abord que deviens-tu ?
« Écoute ça va très bien merci ! Cela se passe plutôt bien à Châteauroux. Suite à quelques péripéties, j’ai du prendre l’équipe fanion à 7 journées de la fin de la saison alors qu’on était 5ème et finalement on a fini champion de National.
Actuellement nous sommes dans une très bonne dynamique, on enchaîne les bons résultats. Dernier en date, la victoire face au Gazéléc d’Ajaccio 4-1. Nous sommes 6ème à 4 points du 2ème (Nîmes).
Je m’éclate vraiment dans un club super bien structuré. Le centre d’entraînement est magnifique, il y a un bon staff et pour une première saison en Ligue 2 on s’en sort pour le moment plutôt bien.
L’objectif est le maintien et même si la saison n’est pas finie il est plutôt en bonne voie. Donc on peut voir un peu plus haut et avoir un peu plus d’ambitions. Si on peut faire un coup, on le fera. »
Tu es repassé adjoint, est-ce que tu as toujours des ambitions d’entraîner à nouveau une équipe comme coach principal ?
« J’ai 47 ans, je n’ai jamais été et je ne suis toujours pas carriériste. Je suis repassé adjoint car je n’avais pas le niveau de diplôme requis et actuellement être numéro 2 me convient parfaitement.
J’attends de pouvoir passer le BEPF mais je suis sur liste d’attente. Sachant qu’il y a eu 130 demandes et que 8 stagiaires ont été retenus la saison passée, je croise les doigts.
Je m’occupe de la vidéo, de superviser les équipes adverses notamment. J’ai de quoi faire et crois-moi je suis super occupé (rires). J’ai encore 2 ans de contrat à Châteauroux donc j’ai le temps de voir venir.
Mais il est sûr que si à 50 ans je n’arrive pas à avoir le diplôme et que je souhaite à ce moment-là être entraîneur principal, il faudra sans doute que je parte à l’étranger où mon diplôme actuel est reconnu. »
As-tu suivi le parcours du GF38 et es-tu encore en contact avec tes anciens joueurs ?
« J’ai suivi le parcours du GF38 de loin. Je pense que c’est une bonne chose pour eux d’avoir été éliminés par Strasbourg car ils peuvent désormais se concentrer sur le championnat et la montée. Quand on voir les résultats du week-end, malgré le nul concédé c’est tout bonus pour eux. Le parcours des Grenoblois me fait penser au parcours de Châteauroux de l’an passé où on avait terminé avec le 6ème ou 7ème classement à domicile mais le 1er à l’extérieur.
Très franchement je sens bien le coup et l’accession en Ligue 2 pour eux, je leur souhaite évidemment !
Par contre il faut se méfier car tout peut aller très vite dans ce championnat. La preuve on était 5ème l’an dernier mais on a coiffé tout le monde dans le sprint final.
Des contacts ? Je n’ai pas spécialement gardé de contact direct avec le club ou mes anciens joueurs même si j’ai toujours des nouvelles indirectes régulièrement. Je suis par contre resté très proche de Nassim Akrour. J’ai d’ailleurs prévu d’aller le voir samedi prochain à Annecy. »
Quels souvenir gardes-tu de tes 4 dernières années à Grenoble ?
« Des souvenirs j’en ai plein la tête évidemment. Mais au-delà des résultats mon plus souvenir ça restera la communion avec les supporters du GF38. Le déplacement à Corte alors qu’on était tout en bas m’a marqué. J’ai vu encore que les supporters s’étaient déplacés en nombre au Red Star (NDLR : son ancien club également) et qu’ils avaient mis encore une sacrée belle ambiance, respect à eux !
J’espère ne pas rencontrer le GF38 la saison prochaine car cela voudrait dire qu’on est monté et qu’ils ne sont pas montés. Mais la montée, les supporters la mérite vraiment.
J’en profite pour vous remercier pour votre travail. Je vais de temps en temps sur votre site pour voir les résultats des clubs locaux. Respect pour ce que vous avez fait depuis 15 ans et pour votre longévité car je sais que ce n’est pas toujours facile.
Il suffit d’un clic pour savoir ce qu’il se passe donc même en étant à Châteauroux je peux quand même suivre l’actualité du foot isérois …
Enfin je souhaite passer le bonjour à Fred Sougey (NDLR : Métro-Sports) et Alexis Sandre (NDLR : Le Dauphiné Libéré) avec qui j’aie toujours eu de supers contacts. Et qui en CFA2 étaient déjà là.
Respect à eux aussi. Et si on monte en Ligue 1, je vous invite tous les 3 à un match l’an prochain (rires).
Encore joyeux anniversaire Footisere ! »
